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Au presque quotidien
9 février 2013

Pas très malin

Non vraiment, il ne fallait pas être très malin pour espérer partir vendredi 7 février randonner dans les calanques de Marseille: 15 kms de bouchon à la Baraque de Fraiture (neige, files, camions en ciseaux). Demi-tour après deux heures pour faire 25 kms! 

Non, vraiment, il ne fallait pas être très malin pour espérer partir le lendemain samedi: journée noire sur les autoroutes. Re demi-tour! Je ne m'énerve pas au volant, non, je m'en veux d'être aussi con d'aller me foutre dans les embouteillages (Est-ce pour cela que l'on dit "bouchon")? Départ demain tôt matin, donc, après les petits rituels d'usage puis 954 kms de route. Les petits rituels? Il paraît que plus on vieillit, plus on en a! Quand arrive la "bonne" saison pour le travail, je m'éveille (le réveil m'éveille) à 6h45. Je l'éteins brusquement et, dans le même mouvement, j'empoigne la bouteille d'eau toujours droite aux côtés du lit et j'en bois une large rasade (enfin, pas plus large que ma bouche!) puis je m'habille (Je ne me lave jamais avec d'aller me salir au travail (faudrait pas me prendre pour un idiot)). SDB où je me brosse les dents et me rince la face. Descente à la cuisine, en titubant. Préparation du café, des trois sucres et de la petite cuillère. Une cigarette tout en ouvrant Internet, lire les mails de la nuit, le blog des amis. SDB (Le café fait son effet). Deuxième tasse et, attendant le deuxième effet du café, préparation des outils. Souliers et, sans cesse, regard vers l'horloge murale: je dois absolument franchir les feux du carrefour de ma villette avant 7h50 sans quoi je suis pris dans les autobus qui déversent leurs flots d'étudiants devant les trois écoles qu'ils déservent. Plus tard, il me faudrait attendre 8h30! Cigarette au deuxième feu. Juste après-celle-ci, je déballe un bonbon mentholé. C'est à ce moment que le départ est vraiment donné. Après le travail (étant seul, je le quitte quand je veux), je fais le chemin en sens inverse. De l'endroit A à l'endroit B, je décide du dîner que je vais préparer. De B à C, le chemin qu'il me faudra parcourir dans les allées du magasin pour en sortir au plus vite mais attention! Cela dépend des jours! Le jeudi, par exemple, je dois m'y rendre avant 17 hrs ou après 18h30 car c'est le jour du débarquement des résidents des trois maisons de repos de la région (Je n'ai rien contre, bien sûr mais ils sont lents et, surtout, surtout, soupèsent les produits, cherchent les promotions. C'est pire aux caisses, ils usent de leurs bons d'achat, se font appliquer des cachets sur les cartes de fidélité (pour finir, il faudra une farde pour passer à la caisse). Le vendredi, ce sont les hollandais qui arrivent en autocar (Ah! ce week-end dans les Ardennes belges, une merveille). Le samedi, jour de marché hebdomadaire: il faut être là avant 8h15 du matin, sinon, c'est foutu. Le parking est saturé. L'ennui, c'est que la "caisse-express", la dernière de la rangée, n'ouvre qu'à 9h... Il faut donc être d'une précision extrême dans l'horaire si on ne veut pas être pris dans l'embouteillage caissier. Faut pas être très malin pour aller s'y fourrer. C'est comme partir dans les calanques de Marseille (sauf que là, ce n'est pas un rituel)       

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