dimanche de merde

Vingt degrés centigrades à 10 heures, ce matin. Il était prévu - dans ma tête - que je termine quelques paperasses administratives (listing TVA etc...) et fasse quelques dépoussiérages dans mon bureau (rangements, remise en place de mon "fichier-clients"...). Las (pour les papiers ), le soleil m'envoya dehors, dans les bois alentours. j'enfourchai donc mes godasses de marche et, vêtu d'un simple petit pull léger, je partis gambader. C'était sans compter sur une réunion de pilotes de squad. A une heure de marche de chez moi, j'entendis les premiers "vroum-vroum" puis les pétarades, puis les crissements de pneus, les dérapages. Je vis apparaître des Robocop tentant de maîtriser leurs engins venus d'autres galaxies, abîmant les chemins sur lesquels je me promenais, tranquille, godillots aux pieds, essayant de faire le moindre bruit possible en espérant voir quelque biche, chevreuil, sanglier ou faisan.... Tu parles! Le bois était strié de bandelettes noires et rouges, qui délimitaient le parcours que devaient emprunter ces robots vrombissants. Je me suis enfui, évidemment, et ai regagné mes tranquilles pénates, me disant que, malgré mon énervement, j'allais me plonger dans mes papiers, en ouvrant une bouteille de vin. Aujourd'hui, le monde était contre moi: impossible de boire ce vin tant il était bouchonné. Alors, j'ai ouvert la télé et une bouteille d'eau. Belle journée ensoleillée, non?