Trouble et nouvelles
A croire que le ciel est incontinent ou souffre de je ne sais quelle maladie de la pro-stratus car il accumule (us) les
draches abominables (24 heures sans dicontinuer (es)). A croire que la terre n'a pas de couches assez absorbantes
(les pampers percent, les "premier et troisième âges" s'oublient (Alzeimher?): mon terrain est un étang froid, comme
les morts.
Cela fait longtemps que je me demande s'il existe un rapport entre les adeptes du vélocipède et la connaissance globa-
le du savoir de l'humanité. En fait, depuis la visite que j'ai rendue à mon ami alors consul de Belgique à Sydney.
C'était juste après les J.O qui s'étaient déroulés dans cette ville, en 2000. Mon ami, d'une culture rare et d'une
intelligence fine (il peut expliquer comment on escalade le mur de Planck - au-delà duquel aucune loi physique n'est
d'application, à 0 exposant moins 33 seconde après le big-bang - ou la raison pour laquelle les femelles babouins du
Sud-Yemen ont mis bas avant terme en 1933, un mardi) m'avait dit avoir été obligé de recevoir la délégation sportive
belge qui - c'est le plus important - allait participer à ce show, ce luna-park sportif. En substance et sans risque de
blesser qui que ce soit - il y aurait prescription -, il me dit qu'il avait déjà rencontré des idiots, des imbéciles, des ânes
et des incultes dans sa vie mais que là, les cyclistes belges, du point de vue de la nullité intellectuelle, ils auraient
gagné toutes les médailles (du platine au caramel mou) s'ils avaient participé à une compétition relative à cette
discipline. Voilà donc près de 15 ans que je me pose cette question existentielle: vélo-savoir....
Une affaire de mot et rien d'autre. "Vélocipède (anc. célérifère) ou cycle" et "encyclopédie". L'encyclopédie embrasse
le cercle des connaissances. Le vélocipède, grâce aux cale-pieds, embrasse les orteils. Raison sans doute pour laquelle
on dit de quelqu'un qu'il est bête comme ses pieds.
Allez, pour terminer cette minute très instructive, mes deux derniers petits machins, fabriqués pour passer le temps,
dodelinant sur mon rocking-chair installé sur la terrasse de bois, un plaid sur les genoux, mon chapeau de cow-boy
masquant la moitié de mon visage, un opinel entre les mains. De l'intérieur de la maison parvient une musique d'Enio
Morricone et s'en va mourir dans les tympans du désert.