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Au presque quotidien
22 janvier 2013

J'ai essayé

J'ai cette chance de posséder un vaste terrain derrière ma maison. Quand nous formions un couple uni, avec deux enfants, ce terrain était entretenu (pelouse, balançoire, enclos pour les bestioles - lapins, poules, canards, chèvres, moutons - potager. Ce terrain me sert, maintenant que le couple s'est désuni et que les enfants sont partis voir si l'herbe est meilleure et plus verte ailleurs, de compost pour tous les déchets que je ramène des jardins de ma clientèle et, bien sûr, des reliquats de ma propre consommation: les déchets de cuisine. Voilà peu, je lis dans un magazine que ces déchets peuvent être utilisés à des fins culinaires. J'ai donc fait une soupe avec les épluchures de pommes de terre et celles de carottes. C'était déguelasse. J'ai tenté l'expérience avec les épluchures de chicons, "endives" pour les Français. Tout aussi mauvais. Puis les épluchures de choux de Bruxelles. A vomir. Ce que je fis, d'ailleurs. Peut-être avais-je choisi le mauvais vin accompagnateur. J'ai tenté aussi une purée des premières feuilles de chou rouge avec les premiers centimètres d'une boule de céléri-rave. J'ai tout essayé, je crois. En fin de compte, je me suis dit que les légumes étaient beaucoup plus fûtés que les soi-disants diététiciens: ils protègent leur saveur par leur peau. Pardon pour les végétariens: je ne mange jamais la peau de la vache, du cochon, du sanglier. Comme pour tout: le préfère aller au coeur du problème. C'est là que s'y trouve toute la saveur. D'aillers, ne connait-on pas quelqu'un quand il enlève son masque?

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Commentaires
G
Et c'est sous la peau du Hérisson qu'on découvre toute sa tendresse naïve et globuleuse.....
Au presque quotidien
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