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Au presque quotidien
25 mars 2013

GRRRRR

Je n'aime pas les lieux communs. Ne parlons pas des poncifs ni des redites. S'il est une façon de parler qui m'horripile avant tout, c'est celle qui s'accompagne d'un sourire de bienveillance ou d'une demande non formulée auparavant. A peu de jours près, chaque année, après la période hivernale, je reprends le chemin des jardins où j'ai mes habitudes. Aujourd'hui, nous devions abattre UN arbre. La phrase abhorée n'a pas manqué: "tant que vous êtes là, vous ne pourriez pas élaguer celui-ci". Sourires. Ce deuxième fait, la dame réitère: "Je me dis que peut-être il ne serait pas mauvais de rabattre un peu ce troisième et, ma foi, étêter ce quatrième et, si vous n'y voyez pas d'inconvénient MAJEUR, enlever complètement le lilas. Vous comprenez, il est vieux et ne donne presque plus de fleurs". GRRRR. Nous ne devions rester dans ce jardinet qu'une paire d'heures. Nous avons passé la journée. Les pires, ce sont les voisins qui accourent: "vous êtes dans le coin, vous ne pourriez pas me donner quelques conseils"? Pour ceux-là, je suis impitoyable et intraitable: "Je dis "non". Ils m'emmerdent. Je ne me réjouis pas d'être demain car cette dame va me dire: "Ah! Vous voilà! On sent que le printemps revient, quand on vous voit". Tudieu, le printemps. C'est le soixante-troisième que je passe et on ose me dire que je sens le printemps (Il est vrai que je me suis lavé voilà une heure avec un savon "fraîcheur printanière"). J'en ai une kyrielle, de ces phrases ridicules. GRRR    

 

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Commentaires
L
Ah le printemps. Pendant que vous y êtes, justement...<br /> <br /> Bon d'accord, ce sera pour l'année prochaine !
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