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Au presque quotidien
16 août 2013

Au presque quotidien, donc

Crénom. J'aimerai tant que se trouve la police "Garamond" entre celles proposées par ce blog. Mais non! Impossible de l'y insérer (Soyons clairs: impossible pour moi). Le Garamond est le plus beau des caractères, surtout l'italique. C'est celui que j'utilisais toujours lorsque j'étais éditeur de recueils de poésie, entre 1973 et 1980, sur une vieille presse à bras, en typographie, évidemment. Jérôme Peignot, dans son ouvrage "De l'écriture à la typographie" paru chez Gallimard 10/18 voilà au moins trente ans, faisait de ce caractère le plus merveilleux qui soit. J'abondais dans son sens. Mais bon, voilà, il n'existe pas (pour moi, une fois de plus) dans les possibilités de Canalblog. Ceci dit, le Garamond de l'ordinateur (sur Word, il existe) n'a strictement rien à voir avec le Garamond de la typographie. Ce dernier est plus subtil, plus sensuel dans les déliés, mieux dessiné. Je ne rigole pas à propos de l'importance du caractère choisi par l'éditeur: ilm'arrive souvent d'ouvrir un bouquin chez le libraire, bouquin qui, en principe, m'intéresserait et de le refermer aussi sec car la graphie me gêne visuellement. Par exemple, j'aime profondément le contenu de la plupart des livres édités par la maison "Actes Sud". Mais bon diable, qu'est-ce qu'ils sont laids! Bon, allez, qu'est-ce qu'on s'en fout...si ce n'est que, à cause de cela, de ma part en tout cas, cet éditeur perd quelques ventes. Jacques Vergès est mort. Il aurait sans doute défendu les Frères Musulmans d'Egypte. J. Vergès est mort. Il aurait sûrement défendu Amazinedjad (pardon pour l'orthographe). Jacques Vergès est mort. Comme il est bon prince, il m'aurait certainement défendu...mais contre qui? Je ne me connais aucun ennemi, sinon moi-même. C'eût été un fameux challenge, pour lui. Imaginez: je porte plainte contre moi (quand on se retourne sur soi, avant de redescendre dans la vallée, on a toujours quelque chose à se reprocher) et je prends Vergès comme avocat.... Au four et au moulin, juge et partie, accusé et partie civile. Grâce à lui, je gagne contre moi-même (une somme énorme). Je suis insolvable. Mais je touche le pactole. Qui payera? La société? Elle me vilipendrait et je serai obligé de m'expatrier. Quel noeud gordien. Quelle épée le tranchera sinon celle de Damoclès?       

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Commentaires
G
Joli paradoxe! Mais J. Vergès n'était pas à un paradoxe près, il eût peut-être aimé se colleter à celui-là....
Au presque quotidien
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