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Au presque quotidien
24 août 2013

mets fins

Non, pas à mes jours! Sans quoi il n'y aurait pas une "s" à "fins". Faudrait pas me prendre pour un idiot. Ma mère ne savait pas cuisiner. Steak-salade-frites le samedi. Côte de porc - haricots - patates ou macaroni - fromage-jambon les autres jours. Ca ne variait que très très rarement. Sauf les légumes, quand le potager fournissait autre chose. J'ai appris le couscous et les spaghettis-bolognaise lorsque j'ai rencontré Michèle, la maman de nos enfants - qui m'initia à bien d'autres choses qu'à la cuisine. Elle m'invita dans un restaurant maghrébin. Nous étions assis sur des poufs. Des souris ou des rats couraient en tous sens. Je pense me souvenir que c'était la première fois que je mettais les pieds dans un restaurant et le cul sur des poufs. Nous mangeâmes un couscous, trop épicé, évidemment, pour mon palais habitué aux insipides plats maternels. Une chanson m'est restée dans la tête: Fais-moi du couscous chéri, fais-moi du couscous. J'ai une jolie blonde, dont je suis épris, mais voilà le drame: elle se lève la nuit. Elle ouvre la porte et puis elle me dit: fais moi du couscous chéri, fais-moi du couscous. Je ne sais de qui est cette chanson: Luis Mariano? Pourquoi vous racontè-je cela? Des amis viennent dîner ce soir et, plutôt que de préparer le couscous prévu, je vais l'acheter chez Aziz, du restaurant Les Aurès, à deux kilomètres de chez moi. Il suffit d'amener les casseroles vides. Il les emplit et je vide mon portefeuille. Des vases communicants, quoi. Je ne dis rien à mes amis. Et tout le monde est content. J'arrête ici car l'orage menace: des éclairs, des bourdonnements. Je sens la panne électrique. 

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