Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au presque quotidien
16 mai 2014

Ouf!

Grande nouvelle! J'ai appris aujourd'hui que je ne souffrais pas de butilamicrophilie, une sorte de collectionnite aigüe des petites bouteilles (les mignonnettes) d'alcool ou de parfums. D'ailleurs, je ne collectionne rien sauf peut-être, dans ma jeunesse ai-je entamé une collection de timbres car mon grand-père, réparateur de machines servant à traiter la laine, voyageait souvent en Bosnie-Herzégovine, en Serbie...bref par là et écrivait beaucoup. Un de mes amis collectionne les représentations (sculptures, bibelots) d'hippopotames. Une amie, les éléphants. Quelques connaissances: des chouettes (symboles de la sagesse, paraît-il). Au collège des jésuites (je les hais!) de Verviers, je collectionnais les cartes bleues. Chaque semaine, nous recevions notre bulletin sous forme d'une carte (format postal). Les meilleurs (plus de 90% des points) recevaient une carte dorée (ben tiens!), puis, au fur et à mesure de la dégradation, la carte devenait jaune, rose, bleue, verte. La dernière de toutes (moins de 50%) était aux couleurs de l'enfer: rouge vif. Le révérendissime père jésuite (qu'ils crèvent tous dans d'atroces souffrances impossibles à soulager) nommait les "dorés" avec un grand sourire (c'était toujours les mêmes) puis sa mine se renfrognait de plus en plus au fur et à mesure de la distribution. Pour les "rouges", c'est à peine s'il ne jetait pas la carte sur le sol. Les jésuites (qu'on les assoie tous cul nu sur une chaise percée au-dessous de laquelle on aurait posé une caisse emplie de rats affamés) avaient un grand sens de la psychologie et de la pédagogie. Heureusement, je crois qu'il en reste peu: la race s'éteint d'elle-même, signe d'inutilité.

Avant-hier, je me suis rendu au recypark de ma commune avec quelques vieilles armoires reléguées depuis lurette dans une grange. Le responsable me déclare que je ne pouvais les mettre dans le container reservé aux encombrants telles quelles: il me fallait les désosser. Dans ma camionnette, un simple petit marteau. Je lui demande s'il ne peut me prêter une masse plus lourde. Ce qu'il fit. Une heure à fracasser ces armoires en frappant comme un malade. J'avoue que j'aurais eu encore plus d'allant si j'avais pensé - mais l'idée ne m'est pas venue - que j'étais en train d'écraser la gueule des jésuites de Verviers.

Tolérant, le Legros, hein!       

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Je hais haïr! Sauf les jésuites! C'est la preuve que ce "sentiment" existe en moi!
S
Ils t'auront donner la haine, mais une haine poétique ... C'est déjà mieux. ... Quoi que !
J
Parce que les jésuites (je ne les aime pas) se croient toujours plus grands que tout le monde. L'expression "mon p'tit rat" date de 1808.
T
On peut dire à un enfant "mon p'tit rat", c'est affectueux. "Mon p'tit jésuite", ça n'existe pas!
J
Héhé! Belle réplique! Je n'ai rien contre les rats, s'ils me foutent la paix. J'en ai peur depuis 1975 lorsque nous sommes partis, qques copains et moi, escalader un piton rocheux sur l'île de Riou, en face des Calanques de Marseille. Elle était infestée de rats. Des milliers se sont agglutinés autour de nous, le soir venu, en quête de nourriture. La nuit fut d'enfer: l'un d'eux est entré dans mon sac de couchage et m'a mordu. Malheureusement, le bateau ne venait nous rechercher qu'en fin de journée. Hôpital d'urgence, quarante piqûres dans le ventre. Je ne souhaite cette expérience à personne! Du coup, les rats et moi....
Au presque quotidien
Publicité
Archives
Publicité