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Au presque quotidien
26 décembre 2012

26 décembre

Rien. Une journée qui a débuté du pied droit: l'horreur! La première cigarette avec la première tasse de café assis sur le perron de ma maison sous la pluie. Et, tandis que je râlais à propos de ce temps qui m'empêchait d'aller travailler, ce coup de téléphone d'un ami qui m'annonçait qu'un autre ami venait de se faire emporter par une avalanche. Journée à tourner en rond, à jouer - ou tenter de...- avec les mots. Mais les mots n'arrivent pas, quand les morts sont là. Les amis partis - quel paradoxe! - sont beaucoup plus présents quand on apprend qu'ils ne seront - ne seraient? - plus jamais là. Celui-là, je ne le voyais que quelques jours par an... et encore! Depuis quarante-cinq ans que je pratique l'alpinisme, j'ai changé moultes fois mon carnet d'adresses tant j'en avais marre de voir des barres noires sur les noms de mes amis partis. Heureusement, mes amis poètes et écrivains vivent plus vieux... il reste des pages vierges, dans mon nouveau carnet.

 

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Commentaires
S
Il n'y a pas que l'alpinisme.... Je sais ce que c'est que perdre un ami. Je connais ces moments, qui reviennent à intervalles réguliers, quand le manque se creuse soudain et qu'on pense : ah! s'il était là, il me dirait.... je lui dirais...
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