Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Au presque quotidien
5 mai 2014

Un peu de tout

Le fils de mes amis, qui s'est marié jeudi dernier, a reçu énormément de félicitations. Il aura donc droit à des fellations licites, dorénavant! Oui, c'est navrant, comme jeu de mots.

Rien n'est plus épouvantable, pour un corps de métier, de s'entendre dire par le client qui l'avait contacté pour une action bien précise: " tant que vous êtes là avec vos machines, vous ne pourriez pas...? " Cela m'est arrivé ce matin. J'étais parti vaillant pour tailler une haie de charmes - non entretenue depuis trois ans. Cent mètres de long, trois mètres de haut, deux de large. J'en avais presque fini avec le ramassage des déchets quand le client arrive et me dit:" tant que... taillez aussi la haie de thuyas. Deux cents mètres, moins haute, moins large, certes... mais alors que je pensais être de retour à la maison vers 13 hrs pour m'adonner à mon sport favori: le ménage est resté en rade depuis une semaine, je suis rentré à 17 hrs, les bras tétanisés et quatre mètres cube de déchets à vider. Le ménage attendra demain: ils annoncent des risques de fortes pluies. Ouf. 

Lu sur le blog de je ne sais plus qui: "un vieux pommier ne produit pas de vieilles pommes. A tout âge, on peut créer du nouveau". Je suis rassuré.

Rangeant les livres, empilés en vrac dans "la chambre du fond" le temps qu'un menuisier me construise un meuble digne de ce mot "bibliothèque", je suis retombé sur le premier livre de poésie dite "moderne" que m'avait offert Jacques Izoard, le 20 février 1970. Le dernier texte, dont la dernière ligne donne le titre du recueil, le voiçi:

Sous l'appel du feu savoureux,

le gel cède un empire.

En ta bouche, en ton sommeil

où Miro peint des soleils,

ma langue élit résidence.

Des sabots sourds grommellent.

J'offre à l'hiver

des lierres des neiges des chats.

   

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Tant que tu y étais, t'aurais pas pu nous le faire un peu plus long, Izoard....<br /> <br /> "Tant que vous y êtes...", il y a des professionnels de la formule! On voit que ce n'est pas eux qui y sont.
Au presque quotidien
Publicité
Archives
Publicité